Communiqué – En dépit de la crise, les ventes résidentielles ont augmenté de 12% en mars dans la région de Sherbrooke

14 avril 2020

Malgré le début des effets de la pandémie sur l’économie, le marché de la revente d’immobilier résidentiel ne s’est pas essoufflé en mars, alors que le nombre de transactions avec courtiers a connu une augmentation de 12%, passant de 208 ventes en 2019 à 232 le mois dernier. L’inventaire a pour sa part fléchi avec une diminution de 20% au niveau des nouvelles inscriptions. Le volume des ventes a quant à lui augmenté, se chiffrant à 57 838 407$ au 31 mars.

Les ventes de maisons unifamiliales ont connu une hausse de 5%, soit 170 ventes en mars 2020 comparativement à 162 pour le même mois en 2019. Le prix médian a légèrement augmenté (+2%) se fixant à 224 750$, alors qu’il était à 220 000$ l’an dernier. Quant au délai de vente, il a diminué de 19 jours, passant de 114 jours en 2019 à 95 cette année.

C’est la catégorie des copropriétés qui a enregistré la plus forte hausse du nombre de ventes avec 37 ventes en 2020 contrairement à 26 en 2019.  Les ventes d’immeubles à revenus ont passé de 20 transactions en mars 2019 à 25 le mois dernier. Le nombre de transactions dans ces deux dernières catégories est insuffisant pour produire une statistique fiable au niveau du prix médian et du délai de vente moyen.

‘’La crise sanitaire ne semble pas avoir affaibli l’activité transactionnelle dans la RMR de Sherbrooke en mars alors que le marché est demeuré vigoureux. Les prochains mois risquent d’être beaucoup plus problématiques en raison des mesures de distanciation sociale.’’ Selon David Bourgon, coprésident de la CIECQ (Chambre immobilière de l’Estrie et du Centre-du-Québec), ‘’le suivi des contrats de courtage et des transactions en cours est assuré avec rigueur et diligence en télétravail alors que plusieurs outils technologiques sont à la disposition des courtiers immobiliers (formulaires électroniques, signatures en ligne, visites virtuelles, téléconférences, etc.).’’

Monsieur Bourgon ajoute que L’OACIQ (l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec) est très conscient que la période du printemps est habituellement la plus active pour les consommateurs qui vendent dans le but de racheter une nouvelle propriété. Les activités de courtage immobilier ne faisant pas partie de la liste des services essentiels pour l’instant, les impacts de la crise seront amplifiés par la difficulté de se loger pour plusieurs. Certaines familles risquent de se retrouver en situation de détresse.  À l’instar des notaires et même des déménageurs, qui ont été considérés avec raison comme ‘services essentiels’, les courtiers immobiliers jouent un rôle de premier plan dans la chaîne des transactions immobilières. L’OACIQ et les différents acteurs du secteur font pression auprès du gouvernement afin d’inclure le courtage immobilier sur ‘’la liste’’. Entretemps, le mot d’ordre est qu’il est formellement interdit aux courtiers immobiliers de faire visiter des maisons ou de tenir des activités qui pourraient mettre des gens en contact. Les courtiers immobiliers de l’Estrie et du Centre du Québec appuient naturellement ces mesures qui visent à sauver des vies.La Chambre immobilière de l’Estrie et du Centre-du-Québec est l’organisation à but non lucratif qui représente près de 435 membres courtiers immobiliers.  Elle a comme mission d’unir et représenter ses membres en leur offrant des services innovateurs afin de leur permettre de réaliser leurs objectifs d’affaires dans le respect de nos particularités régionales.

Source : Chambre immobilière de l’Estrie et du Centre du Québec