Comité du verre – Le dépôt volontaire du verre, c’est possible, nous le prouvons!

28 février 2018

Depuis plusieurs années, la population du Québec est soucieuse de placer dans le bac de récupération les articles suivants: le carton, le papier, le plastique, le métal et le verre.

L’Office National du Film dans son documentaire ”La Plus Belle Poubelle” nous montre que le verre mélangé au reste des produits du bac bleu fait perdre de la valeur à toutes les matières récupérées.

C’est sûrement pour cette raison que la Chine ne veut plus de nos rebuts contaminés.

Depuis juillet 2015, à St-Denis-de-Brompton, un projet de dépôt volontaire du verre a été mis sur pied par l’AFEAS avec l’étroite et précieuse collaboration de la municipalité. La population est invitée à déposer les bouteilles de boisson et le verre alimentaire dans un conteneur dédié à cette fin. Ce verre est ensuite acheminé à une usine de décontamination ce qui permet à cette matière d’être recyclé à l’infini. Nous favorisons ainsi une meilleure qualité de la récupération. Cette expérience est concluante, les résultats sont positifs et impressionnants, depuis 30 mois, la municipalité de St-Denis a livré près de 100 tonnes de verre. Un franc succès pour du VRAI RECYCLAGE.

En juillet dernier, la MRC du Val St-François a voté une résolution pour qu’une étude sur le dépôt volontaire du verre soit faite pour l’ensemble de ses municipalités. Chose curieuse, depuis que la Chine refuse nos déchets, je reçois des demandes d’information sur notre façon de faire venant de citoyens de la ville de St-Lambert, de Weedon,  de Boucherville et une consultation pour la MRC de Kamouraska. L’expérience menée à St-Denis-de-Brompton est une première au Québec et fait la preuve que la population est prête à s’investir pour une récupération mieux gérée et plus propre.

Et si cette façon de faire s’étendait à travers la province?

Qu’adviendrait-il de la qualité de notre recyclage si le verre était soustrait de la cueillette telle qu’on la connait?

Est-ce que certains entrepreneurs du Québec verraient dans toutes les matières récupérées, sans contamination, des avenues intéressantes pour répondre à la demande des usines d’ici, faire grandir l’économie et par le fait même assurer de l’emploi?

Les décideurs  ont-ils la volonté de changer les façons de faire contre la force du lobbying de ce domaine?

Des moyens existent pour que le Québec devienne au niveau de la récupération et du recyclage ”La Plus belle Province”

 

Colette Lemieux pour le comité du verre.