Au fil de l’eau (APLB) – Les plaisir de l’eau

07 mars 2021

Nos lacs offrent, été comme hiver, la possibilité et le plaisir de pêcher. Il suffit d’un minimum d’agrès et de beaucoup de patience pour en profiter pleinement. C’est à la fois un défi à relever, une balade sur le lac à partager et parfois même un bon repas à savourer.

À l’automne de chaque année, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs effectue un inventaire des espèces retrouvées au pied du barrage Bombardier (lac Brompton). Le niveau de l’eau particulièrement bas en 2020 explique le faible nombre de poissons répertoriés. Ainsi, le nombre de touladis est passé de 580 en 2019 à 22 cette année. Parmi les autres espèces dénombrées, mentionnons l’achigan à petite bouche, le brochet maillé, le crapet-soleil, le doré jaune et la truite brune (1 individu par espèce) ; la ouitouche aussi appelée le poisson blanc (25) ; la perchaude (50) ; et la truite arc-en-ciel (14). De quoi réjouir plus d’un pêcheur ! D’autres espèces de poissons sont présentes dans nos lacs. Ainsi, au printemps 2017, de nombreuses carpes ont été repérées remontant le ruisseau Ely et quelques anciens nous ont confirmé qu’il s’agissait là d’un phénomène qui se reproduisait tous les ans. Peut-être pouvez-vous nous aider à allonger la liste des espèces de poissons présentes dans les lacs de Saint-Denis-de-Brompton, il vous suffit de nous retourner un message à association@protectionlacbrompton.ca

Tant au lac Montjoie qu’au lac Brompton, l’Association pour la préservation du lac Montjoie et le Club de chasse et pêche du lac Brompton procèdent chaque année à des ensemencements de truites afin de maintenir les populations de poissons en nombre suffisant pour agrémenter les activités de pêche. Les deux associations organisent également des concours de pêche.

 Si les poissons contribuent à l’attrait de nos lacs, certaines espèces constituent un risque puisqu’ils détruisent l’équilibre écologique. Quatre espèces aquatiques exotiques envahissantes (EAEE) ont été repérées : la carpe asiatique dans le Saint-Laurent à l’embouchure du Richelieu ; la tanche dans le Saint-Laurent, le lac Saint-Pierre et le Richelieu ; la lamproie marine dans le lac Champlain ; et le gobie à taches noires dans les lacs Champlain, Saint-François et Saint-Louis. Bien que ces espèces n’aient pas encore envahi nos cinq lacs, il importe d’adopter de bonnes mesures de protection, particulièrement le lavage des embarcations qui circulent d’un cours d’eau à un autre. Celles-ci peuvent transporter des œufs qui pourraient se développer et créer de réels problèmes. La vidange des viviers ne doit jamais se faire à l’arrivée dans un nouveau lac.

La pêche se pratique autant l’été que l’hiver et chaque saison offre ses attraits particuliers, mais également quelques risques. Le pêcheur averti s’assurera en été de ne pas pêcher ni s’ancrer dans les zones identifiées par des bouées, car des toiles de jute tapissent le fond du lac à ces endroits. Ces toiles permettent d’éliminer le myriophylle à épi qui envahit certaines baies. Les lacs Brompton, Desmarais et Petit lac Brompton ont de telles zones à circulation restreinte. Si les hameçons s’accrochent aux toiles, ils les déplacent. Cette méthode de lutte contre le myriophylle à épi sera bénéfique à moyen terme pour les poissons, car la végétation indigène reprendra ses droits et les aires ainsi restaurées seront à nouveau riches en oxygène et en nourriture pour diverses espèces de poissons. À leur état naturel, ces herbiers pourront également fournir des sites de ponte recherchés. À l’hiver, c’est l’épaisseur de la glace qui doit être surveillée. Le réchauffement climatique et la profondeur et les courants marins font en sorte que nos lacs ne gèlent pas aussi uniformément ni aussi profondément de sorte qu’avant de s’aventurer sur un lac gelé, il importe de bien vérifier les conditions de la glace. Évitez particulièrement les embouchures de ruisseaux et les endroits plus profonds où le courant empêche la glace de se former. Enfin, été comme hiver, il faut éviter de jeter des déchets dans le lac ou de les laisser sur place. 

 C’est en protégeant nos lacs que tous, nous pourrons en profiter encore pour de nombreuses années ! 

Nos lacs offrent, été comme hiver, la possibilité et le plaisir de pêcher. Il suffit d’un minimum d’agrès et de beaucoup de patience pour en profiter pleinement. C’est à la fois un défi à relever, une balade sur le lac à partager et parfois même un bon repas à savourer.

 

À l’automne de chaque année, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs effectue un inventaire des espèces retrouvées au pied du barrage Bombardier (lac Brompton). Le niveau de l’eau particulièrement bas en 2020 explique le faible nombre de poissons répertoriés. Ainsi, le nombre de touladis est passé de 580 en 2019 à 22 cette année. Parmi les autres espèces dénombrées, mentionnons l’achigan à petite bouche, le brochet maillé, le crapet soleil, le doré jaune et la truite brune (1 individu par espèce); la ouitouche ou poisson blanc (25); la perchaude (50); et la truite arc-en-ciel (14). De quoi réjouir plus d’un pêcheur! D’autres espèces de poissons sont présentes dans nos lacs. Ainsi, au printemps 2017, de nombreuses carpes ont été repérées remontant le ruisseau Ely et quelques anciens nous ont confirmé qu’il s’agissait là d’un phénomène qui se reproduisait tous les ans. Peut-être pouvez-vous nous aider à allonger la liste des espèces de poissons présentes dans les lacs de St-Denis-de-Brompton, il vous suffit de nous retourner un message à association@protectionlacbrompton.ca

Tant au lac Montjoie qu’au lac Brompton, l’Association pour la préservation du lac Montjoie et le Club de chasse et pêche du lac Brompton procèdent chaque année à des ensemencements de truites afin de maintenir les populations de poissons en nombre suffisant pour agrémenter les activités de pêche. Les deux associations organisent également des concours de pêche.

Si les poissons contribuent à l’attrait de nos lacs, certaines espèces constituent un risque puisqu’ils détruisent l’équilibre écologique. Quatre espèces aquatiques exotiques envahissantes (EAEE) ont été repérées : la carpe asiatique dans le St-Laurent à l’embouchure du Richelieu; la tanche dans le St-Laurent, le lac St-Pierre et le Richelieu; la lamproie marine dans le lac Champlain; et le gobie à taches noires dans les lacs Champlain, St-François et St-Louis. Bien que ces espèces n’aient pas encore envahi nos cinq lacs, il importe d’adopter de bonnes mesures de protection, particulièrement le lavage des embarcations qui circulent d’un cours d’eau à un autre. Celles-ci peuvent transporter des œufs qui pourraient se développer et créer de réels problèmes. La vidange des viviers ne doit jamais se faire à l’arrivée dans un nouveau lac.

La pêche se pratique autant l’été que l’hiver et chaque saison offre ses attraits particuliers mais également quelques risques. Le pêcheur averti s’assurera en été de ne pas pêcher ni s’ancrer dans les zones identifiées par des bouées car des toiles de jute tapissent le fond du lac à ces endroits. Ces toiles permettent d’éliminer le myriophylle à épi qui envahit certaines baies. Les lacs Brompton, Desmarais et Petit lac Brompton ont de telles zones à circulation restreinte. Si les hameçons s’accrochent aux toiles, ils les déplacent. Cette méthode de lutte contre le myriophylle à épi sera bénéfique à moyen terme pour les poissons car la végétation indigène reprendra ses droits et les aires ainsi restaurées seront à nouveau riches en oxygène et en nourriture pour diverses espèces de poissons. À leur état naturel, ces herbiers pourront également fournir des sites de ponte recherchés. À l’hiver, c’est l’épaisseur de la glace qui doit être surveillée. Le réchauffement climatique et la profondeur et les courants marins font en sorte que nos lacs ne gèlent pas aussi uniformément ni aussi profondément de sorte qu’avant de s’aventurer sur un lac gelé, il importe de bien vérifier les conditions de la glace. Évitez particulièrement les embouchures de ruisseaux et les endroits plus profonds où le courant empêche la glace de se former. Enfin, été comme hiver, il faut éviter de jeter des déchets dans le lac ou de les laisser sur place. 

C’est en protégeant nos lacs que tous, nous pourrons en profiter encore pour de nombreuses années! 

LISE PRÉFONTAINE – APLB