Afeas – Journée du travail invisible

16 mars 2022

Premier mardi d’avril
Comme vous le savez, l’Afeas travaille depuis plus de 50 ans pour la reconnaissance du travail invisible. Nous soulignons cette journée depuis 20 ans. Cette année, nous nous concentrerons sur la charge mentale. 

La charge mentale est le petit hamster qui court dans la tête, le jour comme la nuit, en raison de toute la planification et de l’organisation des tâches au sein de la famille (tâches domestiques, soins aux enfants et aux personnes âgées, handicapées ou en perte d’autonomie), de la vie professionnelle et de l’engagement social.

Même si la situation s’est améliorée par rapport à la génération précédente, les femmes continuent d’être les cheffes du projet maison et consacrent encore plus de temps aux tâches ménagères que les hommes. La charge mentale est la somme des tâches non rémunérées qui alourdissent le quotidien. C’est un travail invisible.

<Môman travaille pas, a trop d’ouvrage>. Ce sont les paroles d’un monologue d’Yvon Deschamps, au milieu des années 70. <L’ouvrage de maison > est une affaire de femmes : ça ne rapporte pas d’argent, donc ce n’est pas un travail. On a fait un bout de chemin depuis les années 70. Mais les charges ne sont toujours pas réparties équitablement. Et en plus, maintenant, <môman travaille et elle a autant d’ouvrage !>

Saviez-vous que l’Afeas avait fait la demande aux gouvernements provincial et fédéral de décréter le premier mardi d’avril comme journée nationale du travail invisible ?

N’oubliez pas, ce n’est pas parce que votre travail n’est pas payé qu’il n’est pas essentiel.

(L’Afeas sur la place publique, guide d’animation 2020-2022)

Lucille Beaulieu, vice-présidente.