Mot du maire – S’attaquer à la source du problème, tout un chacun

01 septembre 2018

Je souhaite consacrer ma chronique mensuelle au myriophylle à épi, cette plante aquatique indésirable qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps. Et dans le bon sens, puisque les associations de protection du lac Brompton (APLB) et du Petit lac Brompton (REPLB) ont obtenu les autorisations requises des ministères du Développement durable, de l’Environnement et de Lutte aux changements climatiques (MDDELCC) et de la Faune, des Forêts et des Parcs (MFFP) pour contrôler sa prolifération. Le conseil municipal et moi-même sommes reconnaissants pour tout le travail effectué par ces regroupements de bénévoles qui croient et œuvrent à la préservation des lacs, véritables joyaux de notre municipalité.

C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons décidé de contribuer financièrement à ces deux projets en octroyant plus de 63 000 $ de subventions en 2018, et ce, grâce à notre Plan global environnemental. D’autres sommes seront versées au cours des prochaines années afin de gagner du terrain sur cette plante qui nuit aux activités récréatives telles que la navigation de plaisance, la pêche et la baignade, en plus de déprécier la valeur des propriétés et des habitations situées autour de lacs infestés.

Bien que ces efforts soient salutaires, ils ne permettent pas de régler le problème à la source et nous avons tous un rôle à jouer pour renverser la tendance. Que ce soit en cessant toute intervention humaine dans la bande riveraine et dans les fossés de rues, en installant des mesures de mitigation (barrières à sédiments, boudins, tapis de contrôle de l’érosion, etc.) dans le cadre de travaux mettant les sols à nu, en évitant le recours à des fertilisants, des pesticides et des herbicides en bordure des lacs et cours d’eau, en nettoyant après chaque usage nos embarcations nautiques si nous les déplaçons d’un lac à l’autre, en évitant de circuler dans les herbiers déjà présents dans les lacs et j’en passe… C’est en poussant à la roue, collectivement, que nous pourrons minimiser les impacts des espèces exotiques envahissantes et ainsi maintenir la beauté et la qualité de nos plans d’eau.

Je vous invite d’ailleurs à lire, dans les prochaines pages, la chronique municipale qui comprend plusieurs informations pertinentes sur le sujet. Vous pouvez également contacter l’équipe municipale pour en savoir davantage et découvrir comment vous pouvez faire la différence.